Rituels funéraires de l'ancienne Égypte : Le Rituel de l'Embaumement-Le Rituel de l'Ouverture de la Bouche-Les Livres des Respiration

A Thèbes, un vient de mourir. Les murs, tout proches, du grand temple d'Amon renvoient le long des ruelles étroites de la ville le long cri de douleur et de deuil que module l'épouse du défunt, bientôt suivie par les femmes des voisins. Le Pocero, qui n'aura pas de cesse aussi longtemps que le mort n'aura pas été transporté sur l'autre rive, à l'Occident, marque le début d'un long deuil de soixante-dix jours.
Pour manifester leur tristesse, les hommes de la famille, les proches, les amis du mort, abandonnant leurs se rassemblent. Ils vont cesser de se raser, se couvrir la tête de limon du Nil pour sortir.Les femmes, elles aussi, se mettront de la boue sur la tête et, en public, se frapperont des deux mains
Tout au long du deuil, la nourriture sera limitée au strict nécessaire, parfois un jeûne presque complet sera observé Dès le constat du décès, on a prévenu les prêtres funéraires du quartier des la rive gauche. Ceux-ci ont pris d1spositwns, ils sont prêts à accueillir la dépouille, car sous ce terrible soleil, il faut faire vite. Au 1mheu des pleureuses ct de la foule assemblée, le cadavre est porté au bord du Nil, embarqué sur le bateau des morts  pour franchir le fleuve. . .
Sur la berge de l'autre rive, au point ou le pilote dirige son embarcation, se trouve un quai débarcadère au bout duquel se dresse un curieux édifice.
Construit en matériau léger, recouvert de nattes tressées, il épouse la forme d'un T, et a pour nom la Tente de Purificalion
Le bateau accoste au quai, des porteurs s'avancent,puis remontant lentement la pente douce du quai, emportent le cadavre vers l'intérieur. Pour le mort commencent les longues cérémonies qui le conduiront à l'immortalité.